Fuite de documents chez DCNS : l’expertise de l’EGE dans l’Express et sur BFM Business


Suite à la fuite d’informations révélée par un journal australien autour des sous-marins de la DCNS, l’EGE a été sollicitée par de nombreux médias afin d’apporter son expertise dans le domaine de la guerre économique et de l’intelligence économique. Christian Harbulot et Alain Mermoud ont notamment répondu à l’Express et BFM Business.

Pour DCNS, l'impact de la fuite d'informations révélée par un journal australien sur son image risque d'être plus lourd que l'exploitation des données techniques volées : c'est la conviction du directeur de l'Ecole de guerre économique.

Dans le jargon, indique Christian Harbulot, on appelle cela des attaques informationnelles, et dans un contexte concurrentiel de plus en plus tendu, ces attaques se multiplient : elles visent à déstabiliser l'image des entreprises et mettent en danger des contrats. Il cite l'exemple Eurocopter dont un contrat avec l'Inde a été abandonné en 2007, après l'évocation dans la presse indienne de soupçons de corruption.

Un contrat sur 50 ans
À présent, l'objectif pour DCNS est de rassurer ses clients actuels et potentiels. Il s’agit d’une part de ceux qui utilisent le sous-marin concerné dans cette affaire, à savoir l'Inde, la Malaisie et le Chili. Et d’autre part de ceux qui envisagent d'acheter des sous-marins DCNS, celui-ci ou un autre : la Norvège, la Pologne... et surtout l'Australie.
Avec ce pays, des négociations exclusives sont en cours pour un contrat sur 50 ans, à 34 milliards d'euros. C’est justement pour enrayer cette discussion que ces fuites d’informations auraient pu être orchestrées.

BFM Business
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L'Express
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