Nicolas Mazzucchi décrypte l'éventualité d'une participation d'EDF dans Areva sur Europe1


Theatrum-Belli a publié dernièrement un excellent dossier sur la guerre de l’information consacré à la campagne de Crimée. L’auteur est Alice Lacoye Mateus, avocate franco-portugaise, diplômée de l’EGE, qui prépare une thèse sur la guerre de l’information.


Le succès de la campagne de Crimée est désarmant : 190 bases militaires ukrainiennes se sont rendues en trois semaines alors qu’elles n’étaient pas confrontées à un déploiement en masse russe. En d’autres termes, en moins d’un mois, 16.000 soldats ukrainiens ont perdu une bataille face à 10.000 hommes de troupes d’assaut dont le véhicule de transport le plus lourd était un BTR80.


Pendant un certain laps de temps, notamment lors du conflit israélo-libanais de 2006, l’asymétrie a été associée à des conflits caractérisés par des acteurs de nature différente et aux capacités contrastées. Or, l’annexion de la Crimée témoigne de l’efficacité des stratégies asymétriques au sein de conflits interétatiques, soit entre des acteurs souverains disposant de capacités conventionnelles. L’asymétrie n’est alors pas relative à la nature des acteurs, faible ou puissant, mais au choix des techniques, stratégies, et centres des gravité conflictuels.


Le déploiement des tactiques asymétriques vise à empêcher un adversaire de défendre ses intérêts au travers d’opérations psychologiques, d’information warfare et d’intimidation par la démonstration de forces conventionnelles, de pression économique et d’opérations des forces spéciales notamment déguisées en partisans locaux.


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