Entretien avec N’Diaye Ramatoulaye Diallo, diplômée de l'EGE et Ministre de la Culture du Mali

 

Ministre malienne de la Culture, Rama Diallo pour les intimes, est titulaire du MBA Executive Management Stratégique et Intelligence Economique MSIE obtenu en 2009 à l’Ecole de Guerre Economique. Elle accorde un entretien exclusif à l'Afrique Aujourd'hui.

 

Reconduite en avril dernier à la tête du ministère de la Culture, Ramatoulaye Diallo N’Diaye a lancé un ambitieux programme de renaissance des festivals au Mali. A un mois de la traditionnelle Biennale de Bamako, qui réunira du 2 décembre prochain au 31 janvier 2018 les plus grands de la photo, rencontre avec une personnalité atypique et pleine d’énergie.

D’où vous vient cette passion pour la politique ?

J’ai été nommée ministre en 2013 dans le premier gouvernement de Moussa Mara, mais cette passion m’a été en réalité transmise par ma mère qui fut ministre de 1988 à 1991. Je m’enorgueillis de rappeler qu’elle fut la première femme au Mali à assurer l’intérim du président de la République et fut même chef de l’Etat en 1989 pendant 48 h ! Cette petite anecdote familiale pour vous dire que je tiens cette passion politique de ma mère. Parmi mes quatre enfants, j’ai d’ailleurs une seule fille, qui porte le même prénom qu’elle, Lala, et qui a déjà la même ambition à 12 ans.

Mais vous avez déjà eu aussi une belle carrière dans le privé…

J’ai eu en effet une autre vie dans le privé, où j’ai eu le bonheur d’organiser pas mal d’événements en ma qualité de directrice de l’agence de communication StarCom. Je vais vous dire : membre du gouvernement, c’est par définition pour une durée de vie limitée, mais moi je viens du secteur privé et, après la politique, le secteur privé sera toujours là.

Peut-on revenir sur votre formation ?

Après le lycée, je suis allée aux Etats-Unis, d’abord à Miami puis à l’Université Columbia de New York, où j’ai obtenu respectivement le bachelor puis le master. Après les Etats-Unis et mes études de Communication, j’ai suivi à Paris l’Ecole de guerre économique pour un diplôme d’  « intelligence économique ».

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