Le débat sur la dramatisation des dangers (bogue de l'an 2000, cyberguerre)

Les responsables du renseignement américain tirent la sirène d'alarme sur le piratage.Dans les trente-six stratagèmes du traité de stratégie chinoise, le 26ème dit " tuer un homme pour en terrifier 100 ".

D'une certaine manière c'est ce qu'on pourrait dire du crie d'alarme lancé par les responsables du FBI, du National Infrastrucutre Protection Center (NIPC

Transfert.net, chaque semaine la sirène d'alarme retentit. Et chaque semaine c'est une nouvelle institution américaine qui crie au danger.

Transfert.net explique cette agitation par une volonté des responsables militaires d'augmenter le budget de leurs diverses institutions en sensibilisant les responsables politiques.

La peur qui en avait découlé, avait poussé les administrations, les entreprises et les particuliers à s'interroger et à se prémunir des risques de dysfonctionnement des structures des différentes organisations.

Encore une fois, les sociétés informatiques sont les principaux bénéficiaires de cette peur collective.
En effet, elles développent de nouveaux logiciels ou matériels pour assurer la sécurité de leurs informations (stockage et circulation).

Cette agitation montre toutefois que les Américains sont parfaitement conscients des possibilités qu'offrent les nouveaux moyens de communication dans les stratégies de guerre moderne (Blocage d'usines électriques, des silos d'armes nucléaires, blocage des satellites, des antennes de communication, etc.).

Le piratage et les virus sont aujourd'hui des armes de combat. Preuve en est, les différents blocages ou piratages des sites institutionnels israéliens et palestiniens de ces derniers mois.

2).

Dans cette optique, on peut espérer que la France ait les capacités suffisantes pour fournir le matériel ou les logiciels nécessaires à la protection de ses infrastructures critiques.