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L’EGE devant la commission d’enquête sur la souveraineté numérique du Sénat


    

Dans le cadre des travaux menés par la Commission d’Enquête du Sénat "Souveraineté numérique", Christian Harbulot, directeur de l'École de guerre économique, a été auditionné conjointement avec Nicolas Mazzucchi, diplômé de l’EGE, chargé de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et Julien Nocetti, chercheur à l'IFRI, le 23 mai 2019.

Vous pouvez revoir en vidéo l'ntégralité de leurs audtions (Sénat) :

 

La première urgence est donc de mettre le monde de l’entreprise devant ses responsabilités sur cette question. Tant qu’il n’y aura pas une convergence de vues entre le pouvoir politique, les représentants de l’administration et les acteurs du secteur privé sur la manière de concevoir une politique d’accroissement de puissance dans l’économie numérique, le débat se figera sur les plus petits dénominateurs communs d’une politique de souveraineté. Autrement dit, je suis désolé de le dire ainsi, mais il ne dépassera pas le stade de la surveillance des mauvaises pratiques et de leurs éventuelles sanctions.

Les aspects stratégiques de la conquête du monde immatériel ne relèvent pas des autorités de contrôle. Dans ses effets majeurs, la politique de conquête s’articule avec une politique de puissance. Rappelons-nous dans le cas des Etats-Unis : à l’origine, ce qui allait devenir ensuite Internet est né d’un besoin de survie informationnelle en cas de confrontation nucléaire. Les GAFAM sont l’expression économique privée d’une volonté de détenir une suprématie dans les activités marchandes de l’économie numérique. Ce n’est pas un hasard si la Chine a refusé de dépendre des GAFAM et a construit les siens.

L'intégrallité de la retranscription de l'intervention de Christian Harbulot est disponible sur le site infoguerre.fr "Souveraineté numérique et monde immatériel"

 

 

 


    

 

 

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