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La formation cybersécurité de l’Ecole de Guerre Economique à l’honneur dans le HuffPost

 

Reportage du Huffington Post à l'Ecole de Guerre Economique. C'est l'approche originale et innovante de la nouvelle formation "Management des Risques, Sûreté Internationale et Cybersécurité - MRSIC" qui est à l'honneur dans un monde où la cybersécurité est devenue un enjeu économique majeur mais encore trop souvent ignorée des entreprises. Un reportage signe par Claire Digiacomi.

 

 

La création de l'école de guerre économique (EGE), en 1997, en a étonné plus d'un. Même chez les spécialistes, on s'interroge alors sur la pertinence du nom de cet établissement enseignant l'intelligence économique, "l'IE". En est-on là? Engagés dans une bataille d'influence, avec ses armes, ses victimes?

 

 

"Aujourd'hui ce nom ne fait plus sourire", coupe court le directeur de l'école, Christian Harbulot. Et pour cause: l'établissement du très chic 7e arrondissement de Paris fête cette année son 20e anniversaire, signe que son intérêt s'est installé dans la durée. Mais l'actualité est encore son meilleur avocat.

 

 

8 avril 2015: TV5 Monde cesse brutalement de diffuser et des messages en soutien au groupe jihadiste État islamique sont diffusés sur les réseaux sociaux de la chaîne. 12 mai 2017: le logiciel malveillant Wannacry infecte les systèmes informatiques d'entreprises d'une centaine de pays, dont Renault en France. 27 juin: un virus identique, NotPetya, s'attaque à 2000 ordinateurs à travers l'Europe et la Russie. Auchan, la SNCF ou Saint-Gobain sont touchés en France.

 

 

"Les entreprises s'étaient habituées à vivre dans un monde fini, guidé par le marché mondial, où le monde occidental avait réussi à imposer ses règles", analyse auprès du HuffPost Christian Harbulot, avec le regard et la voix apaisés de celui à qui l'histoire économique a donné raison. "Mais le monde actuel évolue rapidement, il est multipolaire, complexe, dangereux, avec des règles qui commencent à être créées hors du monde fini tel qu'on le connaissait", décrit-il. Autrement dit, l'entreprise n'a plus de frontières, les économies de marché sont plurielles et la menace est partout.

 

 

"Un vrai problème de fond"

 

 

Si certains l'ont compris trop tard, l'école de guerre économique, elle, entend prévenir plutôt que guérir. Chaque année, plus d'une soixantaine d'élèves (450 en comptant les cursus en alternance) usent ainsi les bancs de l'EGE pour se former aux techniques de veille stratégique, de protection des données sensibles et d'influence.

 

 

À la fin de leur année (de type M2), ces élèves sortis d'école de commerce, de Sciences Po ou de droit, travaillent dans des cabinets de conseil en stratégie, des grands groupes, voire des cabinets ministériels. Loin de l'image d'espions 2.0 qu'évoque le nom de leur école, leur but sera de protéger les données, défendre les intérêts économiques et surveiller -légalement- la concurrence d'une entreprise ou d'un gouvernement.

 

 

Au fil des années, l'école a dû s'adapter à la nouvelle réalité des entreprises: la cybercriminalité, du faux mail visant à recueillir des données personnelles (phishing) à la cyberattaque généralisée, en passant par les logiciels malveillants (malwares). L'EGE accueille ainsi cette année un nouveau cursus, entièrement consacré à la cybersécurité.

 

 

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