Diaspora

Diaspora, enjeu et accroissement de puissance des Etats

Une ressource française sous exploitée

Télécharger l'étudeLa croissance des échanges matériels et immatériels entre les pays ne cesse d’augmenter. Les nouvelles formes d’organisations des entreprises et des institutions dans un contexte de marché étendu ainsi que la nouvelle organisation géopolitique et économique de l’espace mondial nécessite la mobilisation de toutes les ressources disponibles d’un Etat.


Parallèlement, le Hard Power a laissé la place au Soft Power.

L’influence que revêt cette « puissance douce » est multiple et repose sur un objectif précis : l’accroissement de puissance d’un Etat par tous les moyens autres que celui de la force armée.

Dans ce contexte, certain pays ont parfaitement mesuré l’intérêt stratégique que représente cette ressource et cette force indirecte que représente leur population expatriée ; et ont réussi à en tirés partis.

Les cas Chinois et Indien que nous proposons de passer en vue montrent, d’une part, que les diasporas peuvent contribuer activement et de diverses manières au développement de leur pays d’origine ; D’autre part, ils mettent en relief le regard que les Etats portent à leur communautés expatriées, perçues comme des vecteurs politique, économique, ou relais d’influence et de lobbying.

C’est ainsi que dans ces deux Etats, différentes stratégies ont été adoptées pour permettre au pays de profiter de l’expertise de leur diaspora. Ces Etats vont ainsi, tour à tour, favoriser leur retour physique au pays, leur attribuer des avantages spécifiques, favoriser la création de réseaux transnationaux...

Dans les deux cas ce changement de regard sur la diaspora émane, avant tout, d’une nouvelle orientation politique qui est à la fois une stratégie de politique interne et internationale.

Cette stratégie recouvre un objectif matériel précis, qui fera de ces communautés l’une des bases de leur politique d’investissement et l’une des composantes de leur politique de développement.