NTIC

Les NTIC au service du contrôle des masses

Télécharger l'étude intelligence économiqueL’introduction des NTIC dans notre existence constitue le plus grand bouleversement depuis l’invention de l’écriture. En effet, c’est tout un mode de vie qui s’exprime dans ce changement radical. Souvent présentées comme libératrices, les technologies nous posent chaque jour de nombreuses questions. Mais pour bien les comprendre, et cerner les enjeux qui leur sont sous-jacentes, il convient d’explorer différents points de vue.


Nous irons sans doute à l’encontre de l’idéologie du progrès qui est communément admise, mais ce sont ces critiques qui nous permettront d’optimiser notre conception. Ce travail part du postulat que les nouvelles technologies ont en elles une essence de contrôle des masses. Ce contrôle peut s’exprimer à travers une idéologie, un modèle économique ou encore par son usage des outils technologiques.

Afin de cerner les multiples aspects de l’objet technologique, nous construirons notre travail en trois points distincts :

Le premier sera consacré aux fondements des théories techno-critiques, avec leur construction historique passée (les luddites), puis les mouvements contemporains (les néoluddites). Nous verrons aussi comment s’est construit le discours technophile; historiquement dans ses fondements, puis dans son expression actuelle à travers des idéologies américaines (cybernétique et transhumanisme).

Dans un second temps, nous utiliserons la pensée philosophique de deux auteurs qui ont consacré leur vie à l’étude de la technique : Gunther Anders et Jacques Ellul. Leurs lectures et analyses nous permettront de faire surgir des aspects méconnus de la technique et de ses implications.

Finalement, nous développerons davantage la thèse de notre travail, en étudiant comment les NTIC sont employées par les États-Unis comme outils de Soft-power et de contrôle. Nous reviendrons également sur différentes notions qui sont à prendre en compte dans l’étude de la technologie. Nous conclurons enfin sur les préconisations que l’on pourrait apporter suite aux différentes analyses qui ont été émises durant notre travail, que ce soit sur le plan philosophique ou pratique.