L’informatique a été inventée par des spécialistes pour des spécialistes. Mais très rapidement dès la fin des années 60 une poignée de passionnés va tenir le pari un peu fou de mettre à disposition du grand public cet outil dont la plupart d’entre nous ne saurait plus se passer aujourd’hui. Connaître dans les moindres détails le fonctionnement de leur machine, innover, apprendre toujours plus, telles étaient les motivations de ces premiers « hackers », véritables passionnés.
Très rapidement ces mêmes personnes se sont emparés d’Internet, formidable outil mettant à la disposition de chacun un nombre de ressources chaque jour plus important. Alors une partie de ces individus a trouvé une identité à multiples facettes en détectant les failles dans les systèmes d’information. Casser la protection d’un réseau informatique, pénétrer les centres informatiques les mieux défendus est devenu pour eux un jeu quotidien. Cette aventure a très vite révélé des déviances dangereuses : le piratage est aujourd’hui une activité criminelle lucrative au même titre que la propagation de virus. Des mafieux aux espions en passant par les fanatiques de tout bord, la toile s’est constellée de pièges de toutes sortes au point dans certains cas de ressembler à une véritable jungle informationnelle. Alors tout le mode s’est mis à parler des aspects techniques de la sécurité informatique, bref du fonctionnement des tuyaux.
Il a fallu un évènement aussi énorme que la guerre en Irak pour que l’on parle enfin d’un second monde, celui du contenu des tuyaux, c’est-à-dire de la navigation dans la connaissance. Quelques signaux faibles avaient déjà fait pressentir que l’information circulant sur Internet pouvait être manipulée, notamment via les hoaxes, ces fameux canulars transmis par email. Mais l’énorme campagne de désinformation sur les armes de destruction massive est la véritable sonde qui a révélé à l’homme de la rue cette nouvelle galaxie informationnelle. Avec l’affaire irakienne est tombé le mythe tenace qui associe la maîtrise de la connaissance au renforcement des libertés. Nous savons désormais que la toile est une jungle informationnelle à deux dimensions : les tuyaux et leur contenu.
C’est ce qui nous a incité à créer le mouvement des knowckers. Il est grand temps de regarder ce qui se passe, d’essayer de comprendre, de ne pas se faire balader par ceux qui tentent de contrôler la production de connaissances sur la toile, ni de faire avoir par de multiples sortes de prédateurs qui tentent déjà d’en exploiter les failles. Les knowckers ne prétendent pas détenir la vérité. Ils sont conscients de leur extraordinaire faiblesse. Mais ils ont un avantage, celui qui pointe le doigt sur les problèmes a une chance sérieuse de les rendre lisibles au commun des mortels.
Les chercheurs qui partent en guerre aujourd’hui contre les lobbies du sel, du sucre et des graisses suivent le même exemple. Ce combat est international. Aux Etats-Unis, les groupes agro-alimentaires comme la grande distribution sont aujourd’hui confrontés au résultat catastrophique de leur politique commerciale sur la santé des Américains. Ce débat relayé par Internet brise le silence durable du monde médical et des grands médias sur un sujet aussi explosif. La lecture de la courbe des statistiques françaises sur les maladies dérivées d’une mauvaise alimentation nous alerte sur le fait que ce débat est aussi le nôtre. Mais comment créer ce débat alors que des multinationales vont tout faire pour l’empêcher ?
En Juillet 1999, Robert Lane étudiant américain et auteur du site blueovalnews.com met en ligne un document confidentiel révélant des problèmes graves de sécurité sur un modèle de la marque Ford. Par cet acte Robert Lane brisa un véritable tabou et gagna en justice le droit de s’exprimer.
Ce cas exemplaire démontre qu’un individu peut gagner contre une multinationale dès lors qu’il dit vrai. Depuis fleurit sur la toile des sites de débat sur la qualité des produits automobiles. Ne nous cachons pas les difficultés de cette quête de l’information pertinente. Des concurrents peuvent lancer de fausses rumeurs, des consommateurs peuvent exagérer leurs critiques mais l’important est que des arguments vérifiables puissent être échangés. Sinon Internet renforcera le règne de la chape de plomb.
Cette volonté de rentrer dans la connaissance, d’en saisir les nuances et les limites est un défi que les utilisateurs du net doivent relever comme le firent à d’autres époques les défenseurs de droits civiques ou de la liberté d’expression. L’objectif du site knowckers.org est d’amorcer la pompe, de faire fleurir une nouvelle communauté sans barrière de langue. Ce site ne doit appartenir à personne mais être simplement un lieu d’expression libre où l’intelligence collective prime sur le fantasme ou les délires en tout genre.
Les objectifs du site knowckers.org sont simples :
1. Lutter contre la désinformation sous toutes ses formes ;
2. Lancer des débats sur les grands sujets de société où fleurit la manipulation de la connaissance ;
3. Lutter contre le plagia de la connaissance et les discours pseudo libertaires qui conduisent à des situations de non-sens ;
4. Pirater les connaissances que l’on nous cache pour révéler les zones d’ombre, sur l’omerta qui bloque la liberté d’expression.
L'équipe des Knowckers
Très rapidement ces mêmes personnes se sont emparés d’Internet, formidable outil mettant à la disposition de chacun un nombre de ressources chaque jour plus important. Alors une partie de ces individus a trouvé une identité à multiples facettes en détectant les failles dans les systèmes d’information. Casser la protection d’un réseau informatique, pénétrer les centres informatiques les mieux défendus est devenu pour eux un jeu quotidien. Cette aventure a très vite révélé des déviances dangereuses : le piratage est aujourd’hui une activité criminelle lucrative au même titre que la propagation de virus. Des mafieux aux espions en passant par les fanatiques de tout bord, la toile s’est constellée de pièges de toutes sortes au point dans certains cas de ressembler à une véritable jungle informationnelle. Alors tout le mode s’est mis à parler des aspects techniques de la sécurité informatique, bref du fonctionnement des tuyaux.
Il a fallu un évènement aussi énorme que la guerre en Irak pour que l’on parle enfin d’un second monde, celui du contenu des tuyaux, c’est-à-dire de la navigation dans la connaissance. Quelques signaux faibles avaient déjà fait pressentir que l’information circulant sur Internet pouvait être manipulée, notamment via les hoaxes, ces fameux canulars transmis par email. Mais l’énorme campagne de désinformation sur les armes de destruction massive est la véritable sonde qui a révélé à l’homme de la rue cette nouvelle galaxie informationnelle. Avec l’affaire irakienne est tombé le mythe tenace qui associe la maîtrise de la connaissance au renforcement des libertés. Nous savons désormais que la toile est une jungle informationnelle à deux dimensions : les tuyaux et leur contenu.
C’est ce qui nous a incité à créer le mouvement des knowckers. Il est grand temps de regarder ce qui se passe, d’essayer de comprendre, de ne pas se faire balader par ceux qui tentent de contrôler la production de connaissances sur la toile, ni de faire avoir par de multiples sortes de prédateurs qui tentent déjà d’en exploiter les failles. Les knowckers ne prétendent pas détenir la vérité. Ils sont conscients de leur extraordinaire faiblesse. Mais ils ont un avantage, celui qui pointe le doigt sur les problèmes a une chance sérieuse de les rendre lisibles au commun des mortels.
Les chercheurs qui partent en guerre aujourd’hui contre les lobbies du sel, du sucre et des graisses suivent le même exemple. Ce combat est international. Aux Etats-Unis, les groupes agro-alimentaires comme la grande distribution sont aujourd’hui confrontés au résultat catastrophique de leur politique commerciale sur la santé des Américains. Ce débat relayé par Internet brise le silence durable du monde médical et des grands médias sur un sujet aussi explosif. La lecture de la courbe des statistiques françaises sur les maladies dérivées d’une mauvaise alimentation nous alerte sur le fait que ce débat est aussi le nôtre. Mais comment créer ce débat alors que des multinationales vont tout faire pour l’empêcher ?
En Juillet 1999, Robert Lane étudiant américain et auteur du site blueovalnews.com met en ligne un document confidentiel révélant des problèmes graves de sécurité sur un modèle de la marque Ford. Par cet acte Robert Lane brisa un véritable tabou et gagna en justice le droit de s’exprimer.
Ce cas exemplaire démontre qu’un individu peut gagner contre une multinationale dès lors qu’il dit vrai. Depuis fleurit sur la toile des sites de débat sur la qualité des produits automobiles. Ne nous cachons pas les difficultés de cette quête de l’information pertinente. Des concurrents peuvent lancer de fausses rumeurs, des consommateurs peuvent exagérer leurs critiques mais l’important est que des arguments vérifiables puissent être échangés. Sinon Internet renforcera le règne de la chape de plomb.
Cette volonté de rentrer dans la connaissance, d’en saisir les nuances et les limites est un défi que les utilisateurs du net doivent relever comme le firent à d’autres époques les défenseurs de droits civiques ou de la liberté d’expression. L’objectif du site knowckers.org est d’amorcer la pompe, de faire fleurir une nouvelle communauté sans barrière de langue. Ce site ne doit appartenir à personne mais être simplement un lieu d’expression libre où l’intelligence collective prime sur le fantasme ou les délires en tout genre.
Les objectifs du site knowckers.org sont simples :
1. Lutter contre la désinformation sous toutes ses formes ;
2. Lancer des débats sur les grands sujets de société où fleurit la manipulation de la connaissance ;
3. Lutter contre le plagia de la connaissance et les discours pseudo libertaires qui conduisent à des situations de non-sens ;
4. Pirater les connaissances que l’on nous cache pour révéler les zones d’ombre, sur l’omerta qui bloque la liberté d’expression.
L'équipe des Knowckers