Hérodote, Renseignement et intelligence géographique

La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre avançant qu’un géographe est un agent de renseignement. Propos quelque peu subversifs à l’époque – comme aujourd’hui d’ailleurs – mais d’une pertinence marquante.

 

Renseignement et intelligence géographique revient ainsi sur les évolutions des relations entre géographie et renseignement depuis la fin de la Guerre froide, relations renouvelées profondément du fait des évolutions dans les relations politiques et économiques mondiales, de l’affirmation des technologies de l’information et de la communication ainsi que dans la nature de la guerre.

Malgré ces changements, la question de la précision et de la fiabilité du renseignement reste toujours d’actualité. Et en premier lieu, les informations concernant la géographie physique et humaine. C’est sous cet angle que les articles ont été écrits, renforçant par là la cohérence du numéro d’Hérodote tout en proposant une diversité – appréciable – des champs d’étude : renseignement géographique et culture militaire, stratégies militaires et climats, l’étude du renseignement en France, le bouclier antimissile du point de vue américain, le rôle des diasporas, etc. Le numéro se termine par une interview, toujours utile, du Préfet Pautrat concernant l’intelligence économique et territoriale.

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