Les enseignants de Sciences Po auraient reçu la consigne de ne pas tenir compte des fautes d’orthographe dans la correction des copies d’examen. Cette information émane de membres du corps enseignant de l’IEP de Paris. Si elle est véridique, elle constitue un précédent inquiétant qui porte une atteinte directe à la réputation de cette école qui a formé pendant des décennies une partie des élites politiques, administratives et économiques de ce pays.
Une telle mesure remet en cause le sérieux de la notation car il est dangereux de laisser dériver la notation en ne prenant pas en compte les critères de la langue utilisée pour rédiger un devoir. L’intégration de personnes provenant des quartiers difficiles ne doit pas se faire par le biais d’une politique aussi démagogique.
Cette pratique de Sciences Po souligne une dérive plus en amont du système scolaire. De nombreux enseignants du primaire et du secondaire se plaignent des consignes que leur donne le Ministère de l’Education Nationale en écartant le plus possible la solution du redoublement et en faussant le système de contrôle de connaissance pour éviter la sélection. Dans les collèges, l’enseignement public est de plus en plus affecté par cette tendance au renoncement à la sélection et à l’autorité. Les bons élèves doivent de plus en souvent faire profil bas dans les classes pour ne plus être raillé par leurs petits camarades.
Une telle dérive si elle affectait aujourd’hui les écoles les plus prestigieuses de la République, aboutira au contraire de l’objectif visé, à savoir une pseudo démocratisation par le bas en arguant de la nécessaire intégration des jeunes issus de l’immigration.
En achetant la paix sociale par ce type de procédé, le pouvoir politique fragilise les bases du système démocratique dans la mesure où personne n’est dupe et que la perte de légitimité de l’Education Nationale grandit de jour en jour dans les classes moyennes. La disparition des critères élémentaires de sélection, notamment par la maitrise écrite de la langue française, est un premier pas dans la désintégration de notre système démocratique. En suivant l’exemple des États-Unis qui est le pays qui a inventé les ghettos sans mur et où le niveau d’éducation de la population ne cesse de chuter, la France prend un très gros risque car nous n’avons pas l’espace vital pour gérer une telle hypocrisie dans les relations sociales. Ce genre de tromperie aboutit généralement à des crises majeures et à une logique d’affrontement.
Une telle mesure remet en cause le sérieux de la notation car il est dangereux de laisser dériver la notation en ne prenant pas en compte les critères de la langue utilisée pour rédiger un devoir. L’intégration de personnes provenant des quartiers difficiles ne doit pas se faire par le biais d’une politique aussi démagogique.
Cette pratique de Sciences Po souligne une dérive plus en amont du système scolaire. De nombreux enseignants du primaire et du secondaire se plaignent des consignes que leur donne le Ministère de l’Education Nationale en écartant le plus possible la solution du redoublement et en faussant le système de contrôle de connaissance pour éviter la sélection. Dans les collèges, l’enseignement public est de plus en plus affecté par cette tendance au renoncement à la sélection et à l’autorité. Les bons élèves doivent de plus en souvent faire profil bas dans les classes pour ne plus être raillé par leurs petits camarades.
Une telle dérive si elle affectait aujourd’hui les écoles les plus prestigieuses de la République, aboutira au contraire de l’objectif visé, à savoir une pseudo démocratisation par le bas en arguant de la nécessaire intégration des jeunes issus de l’immigration.
En achetant la paix sociale par ce type de procédé, le pouvoir politique fragilise les bases du système démocratique dans la mesure où personne n’est dupe et que la perte de légitimité de l’Education Nationale grandit de jour en jour dans les classes moyennes. La disparition des critères élémentaires de sélection, notamment par la maitrise écrite de la langue française, est un premier pas dans la désintégration de notre système démocratique. En suivant l’exemple des États-Unis qui est le pays qui a inventé les ghettos sans mur et où le niveau d’éducation de la population ne cesse de chuter, la France prend un très gros risque car nous n’avons pas l’espace vital pour gérer une telle hypocrisie dans les relations sociales. Ce genre de tromperie aboutit généralement à des crises majeures et à une logique d’affrontement.