Le gouvernement a-t-il pris en compte l’importance de maîtriser le processus industriel du passage au numérique dans le domaine éducatif ? L’annonce du financement de 3 000 tablettes Qooq par le grand emprunt pour les élèves de collèges est un premier pas dans ce sens.
L’intérêt de cette démarche est double :
1) La fabrication des tablettes tactiles françaises Qooq créées par Unowhy lieu en France, dans une usine implantée à Montceau-les-Mines.
2) Cette expérience constitue l’amorce d’une réponse pour garantir le passage de notre système éducatif dans un cadre maîtrisé qui nous mette à l’abri de toute influence culturelle étrangère, fut-elle américaine.
Les stratégies d’influence culturelle mises en œuvre par des puissances passent aujourd’hui par les technologies de l’information. Les multinationales américaines (Apple avec l’Ipad, Microsoft avec son système d’exploitation Windows 8, Google avec son moteur de recherche et ses extrapolations) sont passées à l’offensive depuis de nombreuses années pour occuper le terrain et cherchent à acquérir des positions incontournables pour fidéliser des États comme la France à leur offre globale (technologies, logiciels, production de connaissances en ligne initiés par les universités américaines ou par des offres d’e learning. Cette offensive n’a pas que des finalités commerciales. Elle vise à être le plus en amont possible de l’offre de connaissances et de produits pédagogiques couplés à un usage marchand des technologies de l’information.
Le gouvernement précédent n’avait pas adopté de posture stratégique par rapport à une telle logique de conquête par rapport aux fondements de notre système pédagogique. Nicolas Sarkozy était fasciné par la créativité américaine et n’a pas su élaborer de stratégie pour contrer ce risque de colonialisme culturel.
Comme le précise le blog du magazine l’Express, le projet TED (tablette pour une éducation digitale) regroupe également l’éditeur Editis (Nathan, Bordas, le Robert), l’Université de Poitiers (Techné) mais aussi le Centre Régional de Documentation Pédagogique de l’Académie de Dijon et Logosapience, spécialiste des logiciels scolaires interactifs. Labellisé par le pôle de compétitivité Cap Digital, TED va recevoir l’aide du Fonds national pour la société numérique (FSN). Cette somme doit permettre d’équiper rapidement des élèves de Saône-et-Loire de la 6ème à la 3ème avec 3000 machines en lien direct avec les enseignants.
L’intérêt de cette démarche est double :
1) La fabrication des tablettes tactiles françaises Qooq créées par Unowhy lieu en France, dans une usine implantée à Montceau-les-Mines.
2) Cette expérience constitue l’amorce d’une réponse pour garantir le passage de notre système éducatif dans un cadre maîtrisé qui nous mette à l’abri de toute influence culturelle étrangère, fut-elle américaine.
Les stratégies d’influence culturelle mises en œuvre par des puissances passent aujourd’hui par les technologies de l’information. Les multinationales américaines (Apple avec l’Ipad, Microsoft avec son système d’exploitation Windows 8, Google avec son moteur de recherche et ses extrapolations) sont passées à l’offensive depuis de nombreuses années pour occuper le terrain et cherchent à acquérir des positions incontournables pour fidéliser des États comme la France à leur offre globale (technologies, logiciels, production de connaissances en ligne initiés par les universités américaines ou par des offres d’e learning. Cette offensive n’a pas que des finalités commerciales. Elle vise à être le plus en amont possible de l’offre de connaissances et de produits pédagogiques couplés à un usage marchand des technologies de l’information.
Le gouvernement précédent n’avait pas adopté de posture stratégique par rapport à une telle logique de conquête par rapport aux fondements de notre système pédagogique. Nicolas Sarkozy était fasciné par la créativité américaine et n’a pas su élaborer de stratégie pour contrer ce risque de colonialisme culturel.
Comme le précise le blog du magazine l’Express, le projet TED (tablette pour une éducation digitale) regroupe également l’éditeur Editis (Nathan, Bordas, le Robert), l’Université de Poitiers (Techné) mais aussi le Centre Régional de Documentation Pédagogique de l’Académie de Dijon et Logosapience, spécialiste des logiciels scolaires interactifs. Labellisé par le pôle de compétitivité Cap Digital, TED va recevoir l’aide du Fonds national pour la société numérique (FSN). Cette somme doit permettre d’équiper rapidement des élèves de Saône-et-Loire de la 6ème à la 3ème avec 3000 machines en lien direct avec les enseignants.