Il est étonnant de constater qu’en 2012, les États-Unis usent encore d’un langage aussi direct et provocateur en matière de relations internationales. Le 6 décembre 2012, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a clairement exprimé à Dublin l’intention des États-Unis de s’opposer à tout processus d’union douanière dans l'espace géographique postsoviétique.
Un tel discours passe aujourd’hui quasiment inaperçu dans les médias. A l’époque de la guerre froide, il aurait été tout autrement pour plusieurs raisons. L’URSS avait des relais puissants par le biais des partis communistes qui avaient une base électorale en Occident pour dénoncer ce type de déclaration officielle très agressive. Aujourd’hui, le rapport de force a changé. Les États-Unis jouent sur la mauvaise image de Poutine pour se permettre des déclarations à la limite de la provocation. Un projet d’union douanière n’est pas aussi menaçant qu’une alliance militaire mais les rapports de force économiques font partie de la panoplie de prétextes sur lesquels l’administration américaine rebondit pour fustiger les initiatives russes dans le domaine de la diplomatie économique.
L’agressivité de l’administration américaine ne se limite pas à ce genre de petites phrases peu diplomatiques. Le Congrès des États-Unis a voté en décembre une nouvelle loi, baptisée Magnitsky, en remplacement de l’amendement Jackson-Vanik qui établissait des conditions intrusives dans le domaine des droits de l’homme dans les relations commerciales entre les États-Unis et l’URSS. La Loi Magnitsky permet d’interdire l’accès aux USA et la saisie de tous ses biens à tout “officiel russe” impliqué dans de l’avocat Sergei Leonidovich Magnitski ou relevant d’un non respect des droits de l’homme.
Le Congrès des États-Unis est pourtant bien mal placé pour donner des leçons de démocratie si l’on en juge par son refus de modifier la législation sur les armes en dépit de nombreux tueries perpétrées dans des écoles et des universités. Le dernier en date étant celui de 20 enfants de classe maternelle et de six adultes dans la petite ville de Newtown.
Un tel discours passe aujourd’hui quasiment inaperçu dans les médias. A l’époque de la guerre froide, il aurait été tout autrement pour plusieurs raisons. L’URSS avait des relais puissants par le biais des partis communistes qui avaient une base électorale en Occident pour dénoncer ce type de déclaration officielle très agressive. Aujourd’hui, le rapport de force a changé. Les États-Unis jouent sur la mauvaise image de Poutine pour se permettre des déclarations à la limite de la provocation. Un projet d’union douanière n’est pas aussi menaçant qu’une alliance militaire mais les rapports de force économiques font partie de la panoplie de prétextes sur lesquels l’administration américaine rebondit pour fustiger les initiatives russes dans le domaine de la diplomatie économique.
L’agressivité de l’administration américaine ne se limite pas à ce genre de petites phrases peu diplomatiques. Le Congrès des États-Unis a voté en décembre une nouvelle loi, baptisée Magnitsky, en remplacement de l’amendement Jackson-Vanik qui établissait des conditions intrusives dans le domaine des droits de l’homme dans les relations commerciales entre les États-Unis et l’URSS. La Loi Magnitsky permet d’interdire l’accès aux USA et la saisie de tous ses biens à tout “officiel russe” impliqué dans de l’avocat Sergei Leonidovich Magnitski ou relevant d’un non respect des droits de l’homme.
Le Congrès des États-Unis est pourtant bien mal placé pour donner des leçons de démocratie si l’on en juge par son refus de modifier la législation sur les armes en dépit de nombreux tueries perpétrées dans des écoles et des universités. Le dernier en date étant celui de 20 enfants de classe maternelle et de six adultes dans la petite ville de Newtown.