L'environnement économique de l'affaire Volkswagen

Knowckers.org revient sur le contexte économique du premier groupe mondial de l’industrie de l’automobile, Volkswagen, qui doit gérer une crise majeure d’image. Ce dernier est accusé d’avoir, entre 2009 et 2015, volontairement installé sur ses voitures diesels un logiciel qui rend inopérant certains éléments du système antipollution en condition normale de circulation sur route. L’aveu de la direction du groupe validait la démarche entreprise par les entités américaines à l’origine du scandale. La firme allemande n’en était pas à sa première faute.
Le 5 mars 1993, José Ignacio Lopez de Arriortua, jusqu'alors patron des achats de General Motors (GM), maison mère d'Opel, rejoint le groupe Volkswagen avec sept de ses collaborateurs. Il est soupçonné d’avoir emporté avec lui des documents confidentiels. GM porta plainte pour espionnage industriel contre son concurrent, auquel la justice allemande interdit, dans la foulée, de débaucher d'autres cadres du groupe. Après une perquisition menée en juillet 1993 chez un proche de Lopez de Arriortua, la justice allemande découvre des informations provenant de General Motors. Quelques jours plus tard, deux anciens collaborateurs de Lopez reconnaissent avoir fourni à ce dernier une centaine de documents sensibles appartenant à GM. Le groupe allemand a donc commis deux fautes majeures en vingt ans par rapport à la législation américaine.

Mais ce lourd passif ne doit pas masquer d’autres manœuvres au moins aussi lourdes de conséquences que les tromperies de l’industriel allemand.

Dans quelques jours, l’Ecole de Guerre Economique va publier un document sur les dessous géoéconomiques de l’affaire Volkswagen.


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