L'implication de trusts caritatifs américains et de leurs relais français sur la question aquacole.

Le 14 février 2017, l’Organisation non gouvernementale environnementale (ONGE) française Bloom a pointé du doigt (via son site internet) la pêche minotière utilisée, entre autres, pour nourrir les poissons d’élevages marins. Cette information, qui a notamment été relayée par plusieurs grands médias français, nous permet de remettre en lumière certaines ONGE, des fondations caritatives Américaines et leurs intérêts sous-jacents dans leurs relations. Après cette campagne d'influence de l'opinion publique, il n'est pas à exclure une campagne d'influence sur le parlement Européen. En effet, Bloom souhaite que l’UE devienne un modèle en interdisant cette pratique. Depuis de nombreuses années l’image de la pisciculture marine en France est ternie par des attaques directes ou indirectes. Cette situation est d’autant plus paradoxale que ce secteur d’activité se démarque grâce à la valeur ajoutée et à la qualité environnementale de ses produits et que des solutions alternatives sont déjà utilisées pour diminuer cet apport de protéines issues de la pêche minotière. Cette étude a permis de remettre en lumière une réflexion relative à la création d’un portail français dédié à l’aquaculture, lequel permettrait, entre autres, de donner plus de transparence à un secteur souvent décrié. L’ensemble des acteurs économiques considère que l’aquaculture contribue à répondre aux besoins en nourriture d’une population sans cesse grandissante, qui représentera 9 milliards d’individus en 2050.
Il existe aujourd’hui des tensions informationnelles sur le marché des farines et huiles de poisson du fait de la croissance aquacole. Cette situation laisse le champ libre à des producteurs étrangers de poissons herbivores, sur le marché français. Notamment ceux cautionnés et financés par les ONGE telles que Greenpeace, WWF (label ASC) PEW Charity Trust, Bloom (OAK Foundation, Rockefeller Foundation etc.). L’industrie agroalimentaire américaine est donc en embuscade pour capter les marchés que nous abandonnons avec comme acteur principal le groupe Cargill.
Ce rapport dont il faut souligner la qualité et la précision, a été réalisé par Jean-Marc Montech et un second auteur qui ne souhaite pas être cité. Tous deux exercent au sein de l’appareil d’Etat et ont effectué en complément de leurs activités un cursus universitaire couronné par un master droit pour Jean-Marc Montech et un master recherche en management stratégique de l’information pour le second.

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