Été 2019, les passions se déchaînent autour de la forêt Amazonienne incendiée, mêlant mouvements écologiques autour d’un poumon en feu artificiellement inventé par le biais de mensonges et de manipulations de masse, intérêts économiques et stratégiques des grandes puissances, égos démesurés de chefs d’État rêvant d’empires coloniaux imposant leur souveraineté en toute impunité sur le monde. Les incendies de la forêt Amazonienne sont devenus en quelques mois le Saint Graal de nombreux acteurs pour atteindre leurs objectifs anti-écologiques sous prétexte fallacieux de s’imposer en sauveur de la planète. La question de la sauvegarde de la forêt Amazonienne est déjà réglée, elle disparaitra jusqu’au dernier arbre. La véritable question est de savoir quel souverain arrachera le trésor territorial de l’Amazonie à son souverain actuel et légitime, le président du Brésil Jair Bolsonaro.
Ambition française à peine dissimulée par Emmanuel Macron qui annonçait en clôture du dernier G7 vouloir conférer « un statut international à la forêt amazonienne, au cas où les dirigeants de la région prendraient des décisions nuisibles à la planète ». Lors de sa visite à Puerto Maldonado au Pérou en janvier 2018[i], le souverain pontife François avait fustigé « la forte pression des grands intérêts économiques qui convoitent le pétrole, le gaz, le bois, l’or, les monocultures agro-industrielles ».
Des États-Unis à la Chine en passant par l’Europe, le sort n’est pas encore joué tant les intérêts économiques et stratégiques à propos d 'un territoire concentrant un des gisements de ressources les plus convoités en ce monde.
Frédéric Autret
Lie le PDF : FacecachéedeGIAmazonie
[i] Site du Vatican, 19 janvier 2018, Discours du Saint-Père suite à rencontre avec les populations d’Amazonie - http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2018/january/documents/papa-francesco_20180119_peru-puertomaldonado-popoliamazzonia.html