Récapitulatif sur la confrontation informationnelle entre la Russie et l’Ukraine

GI Ukraine Russie

Le contexte

A la fin de la guerre froide et à la suite de l'effondrement du pacte de Varsovie, l'OTAN continue son expansion en s'étendant vers l'est de l’Europe suscitant ainsi la méfiance croissante de la Russie [i]qui se trouvait impuissante et dans l’impossibilité de s’y opposer car faisant face aux pires difficultés économiques et politico-sécuritaires[ii] [iii]:

  • Passage d'une économie dirigée à une économie de marché dans un contexte d'effondrement des cours des matières premières.

  • Menaces de sécessions (Tchétchénie).

  • Intégrisme religieux dans le Caucase.

Cette situation semble connaitre son apogée en 2007 lors de la conférence de Munich où profitant d'un contexte favorable lié au fait que le pays dispose désormais de gros moyens financiers suite à la colossale montée des cours du pétrole et du gaz dont il est l'un des importants exportateurs et d'une stabilisation des conflits intérieurs (conflits sécuritaires dans le Caucase et pouvoir d'achat), la Russie dénonce par la voie de son président V. Poutine l'unilatéralisme occidental, la politique des doubles standards et les clichés hérités de la mentalité des blocs[iv]; Pour la Russie, les problèmes de sécurités ne sont pas seulement liés à la stabilité militaro-politique mais s'étendent aussi à l'économie mondial, à la sécurité économique et au développement du dialogue entre les peuples[v].

L'accumulation des tensions se renforce avec les différents vagues d'extension et les partenariats de l'OTAN couplés aux projets militaires Américains en Europe (dissuasions nucléaires, défense NBC et défense anti-missiles).

Alors que pour l'OTAN et l’UE, le droit des peuples et des états à s'autodéterminer leur accorde le droit d'adhérer à l'alliance militaire de leur choix, la Russie interprète cette extension de l’OTAN comme une agression visant à l'isoler militairement et économiquement dans sa zone d’influence habituelle - Elle noue ainsi des partenariats stratégiques [vi]avec ses voisins de l’est, notamment la chine pour avoir une profondeur géoéconomique et développe des politiques pour développer ses arsenaux matériels et immatériels en prévision des éventuelles confrontation à venir avec le bloc USA-OTAN-Europe.

La rupture survient en 2014 lorsqu’un gouvernement pro-occidental prends le pouvoir à Kiev poussant la Russie à soutenir ouvertement les entités séparatistes d’Ukraine (LOUHANSK et DONIESK) et à annexer la Crimée pour préserver ses intérêts géostratégiques notamment l'accès à sa base navale de Sébastopol[vii]. Cette rupture marque le point de départ de cet affrontement OTAN-UE-USA contre Russie qui ne se joue pas seulement sur les champs de batailles conventionnelles, mais d’abord sur le terrain immatériel de l'information. 

Les opinions publiques mondiales sont en effet au cœur de ce combat à travers les réseaux sociaux et tous les autres moyens de transmission de l'information. Nous essayerons de décrypter dans cet article les différentes stratégies utilisés par les différents protagonistes et leur incidence sur le plan géostratégique.

Les acteurs

Le tableau ci-après présente les acteurs clefs de cette guerre de l’information Ukraine-Russie et leurs motivations dans le cadre de cet affrontement.

Russie

Ukraine

 

- Annexion territoriale[viii] : La Crimée et les régions orientales de l’Ukraine sont des enjeux majeurs pour la Russie (protection des minorités russophone). 

- Influence géopolitique et sécurité nationale : La stabilité de la région est essentielle pour la Russie.

- Économie : Renforcer ses alliances avec les autres puissances régionales (BRICS) pour contrecarrer les sanctions et diversifier les partenariats économiques.

 

Partenaires

Médias partisans

- Intégrité territoriale : La défense du territoire ukrainien et le maintien d’un accès à la mer noire est le centre de gravité principal[ix]

- Alliance occidentale : L’adhésion à l’UE et à l’OTAN est un objectif stratégique.

- Économie : Maintenir et renforcer le soutien occidental

 

 

 

 

 

Partenaires :

Médias partisans

Chine

Maintenir la stabilité régionale et protéger ses intérêts économiques : La Chine doit gérer ses relations avec les pays occidentaux tout en maintenant son partenariat stratégique avec la Russie.[x]

Inde

Relations commerciales : L’inde est un débouché important pour le pétrole russe[xi].

Corée du Nord-Iran-Syrie-Mali-RCA-Lybie-Soudan…

Partenariat d’assistance et de sécurité

Organisations internationales partisanes comme la CEI et les BRICS

Condamnent l’unilatéralisme et l’interventionnisme américain/occidental, elles aident au contournement des sanctions[xii].

OTAN

Préoccupations sécuritaires et stratégiques : Affaiblissement de la Russie qui est un adversaire identifié de l’alliance[xiii].

Union européenne et Organisations internationales partisanes

Défendre les valeurs démocratiques et l’intégrité territoriale des états pour préserver la stabilité et la paix en Europe. L’invasion russe doit être condamné et combattu pour une paix durable[xiv].

 

Nature de la confrontation informationnelle

Il s’agit en principe d’un affrontement déséquilibré entre une superpuissance militaire, économique et démographique en l’occurrence la Russie et l’Ukraine l’un des pays les plus pauvres d’Europe. La nature déséquilibrée de cette confrontation, la proximité ethnique et historique de ces peuples ainsi que des intérêts géoéconomiques divergents justifient l’utilisation massive de techniques de guerre de l’information déjà éprouver pour protéger leurs centres de gravités respectifs et gagner le combat des opinions.[xv] Ainsi l’Ukraine qui n’a pas de ressources financières suffisantes doit maintenir le soutien étranger en démontrant qu’elle peut gagner cette guerre tout en maintenant sur le plan interne le soutien populaire malgré les pertes en territoires, en hommes et en matériel. Il en est différent de la Russie qui semble privilégier en premier lieu le soutien de sa population à ce conflit et ensuite seulement, le maintien de ses partenariats économiques et géostratégique nécessaires au maintien de son statut de grande puissance.

Les techniques utilisées par ces deux protagonistes viseront donc en premier lieu leur propre population et ensuite les populations des pays qui sont partie prenante dans ce conflit. Par ailleurs, il apparait que les faiblesses identifiées de l’Ukraine par rapport à son adversaire la pousseront à se positionner dans une posture de faible au fort et à transformer ce conflit en conflit asymétrique[xvi].

 

L’Ukraine

Cibles et méthodes 

Les politiques de communication de l’Ukraine semblent cibler avant tout les opinions publiques occidentales et ensuite sa propre population pour maintenir le soutien international et l’adhésion populaire à l’intérieur du pays qui lui sont indispensable pour continuer à mener cette guerre. Ainsi, selon le centre documentaire de l’école militaire, « elle a réussi à créer un système de communication basé sur la validation de ses propres informations et la discréditation systématique de celles de l’adversaire dans le but de démoraliser ou de manipuler à la foi l’ennemi en centralisant la communication dans un contexte martial et en basant les contenus sur l’affect et les codes contemporains d’internet »[xvii].

Cette stratégie de communication qui suit en effet une ligne narrative soigneusement élaborée et maîtrisée : l’Ukraine a été agressé en février 2024 par la Russie dans le cadre de ses ambitions hégémoniques. Ce narratif s’appuie sur cinq thèmes principaux : la juste cause de l’autodéfense du pays ; la ténacité de la résistance ukrainienne ; la barbarie de l’opération Russe ; la stratégie militaire Russe erratique et le besoin urgent de l’Ukraine de pouvoir disposer d’équipements militaires suffisants, performants et sophistiqués[xviii]

Les récits diffusés sont ainsi conçus de manière à correspondre aux publics cibles spécifiques. Elle a ainsi réussi à mobiliser une grande partie de l'opinion publique occidentale en sa faveur, tout en galvanisant sa propre population et en continuant de cibler le public russe en vue de diminuer le soutien afficher à Vladimir Poutine. 

Échiquiers et vecteurs de propagation 

Les vecteurs de propagation sont principalement les réseaux sociaux et les médias main Stream ; Ces derniers répercutent uniquement les contenus validés et conformes à la ligne narrative ukrainienne. Cela est d’autant plus facile que tous les médias et les canaux alternatifs (la chaine de télévision Russia today, la plateforme de partage des vidéos Rumble et certaines chaines Telegram) ont été réduites au silence à la suite de la mise en place du code de bonnes pratiques contre la désinformation de l’Union Européenne, lancé en 2018 et renforcé en 2022, il a été adopté par la majorité des acteurs du numérique.[xix]

Les contenus sont donc sélectionnés ou élaborés par la partie ukrainienne et diffusés par ces canaux en vue de maintenir et renforcer le soutien du public cible, pour ce faire elle utilise des techniques différentes en fonction de l’échiquier.

Cyber attaque, en exploitant les vulnérabilités des systèmes informatiques des réseaux afin d’empêcher ou de limiter la diffusion de contenus. Ainsi le renseignement à confirmer avoir lancer des attaques contre le gouvernement russe[xx]

Fakes news, en créant ou en diffusant des faux contenus dans le but de discréditer les dirigeants et l’armée Russe ou de mobiliser la population ukrainienne comme le fantôme de Kiev[xxi].

Rumeurs, en diffusant des contenus tendant à prouver que l’armée Russe commets systématiquement des crimes de guerre sur les populations ukrainiennes alors que les rapports d’Amnesty international ont condamné aussi l’Ukraine pour des faits similaires[xxii].

Désinformation, en propageant des informations exagérées sur les pertes russes et en minimisant les pertes ukrainiennes[xxiii] pour démontrer sa capacité à gagner ou en diffusant des informations biaisées comme lors de l’incident du missile qui s’est écrasé en Pologne tuant deux agriculteurs et dont le but était d’entrainer l’OTAN dans une confrontation directe avec la Russie[xxiv].

Sarcasme, Mise en place d’une hotline et de canaux Telegram invitant les soldats russes à se rendre pour « vivre »[xxv].

Propagande, en diffusant des contenus pour soutenir et propager l’idée suivant laquelle la Russie, en digne héritière de l’empire tsariste et de l’URSS envahira l’Europe après l’Ukraine[xxvi] malgré l’absence de preuve à cette assertion qui est en outre repris par certains pays de l’ex-bloc soviétique dans une logique revancharde.

Subversion, en mettant en avant les faiblesses de l’armée Russe pour démoraliser les Russes[xxvii]

Déception, en travestissant volontairement la réalité dans le but de gagner un avantage compétitif. Par exemple, les auteurs des recherches OSINT entretiennent une confusion volontaire entre « date de prise d’image » et « date de destruction effective » ; elles ont ainsi diffusé beaucoup d’images de matériels détruits, sans que l’on sache quand ces engins l’avaient été, exagérant ainsi les pertes russes qui seront publier ensuite sur le site Oryx[xxviii].

Sur le plan sociétal et économique

Manœuvres juridiques, en promulguant des lois favorisant l’installation des entreprises étrangères et renforçant les droits des communautés LGBQ+ pour se conformer aux valeurs et normes Européennes[xxix]. Des lois visant à dissocier l’église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou ont aussi été promulgués afin de susciter un nationalisme religieux[xxx].

Rumeurs et propagande, en mettant en avant la qualité et la quantité des aides reçus de ses soutiens, elle cible la population Russe en lui démontrant l’asymétrie de cette confrontation qui sera longue et destructrice. Par ailleurs, en dénonçant les pays et entreprises qui continuent à commercer avec la Russie, elle les discrédite et entretiens ainsi une logique de renforcement et d’extension des sanctions alors qu’elle-même continue à être payer pour le transit d’hydrocarbure Russe à destination de certains pays européen[xxxi].

 

La Russie 

Cibles et méthodes

Depuis l’annexion de la Crimée en 2014, jusqu’aux suspicions d’interférences dans les élections aux États-Unis et en Europe, en passant par l’intervention militaire russe en Syrie à partir de 2015, la stratégie informationnelle russe s’appuie une constante : multiplication des « narratifs » afin d’instiller une confusion permanente au sein des sociétés ciblées, et ainsi affaiblir la résistance des populations et élites dirigeantes.[xxxii]

Face à la stratégie de contre-information ukrainienne qui a réussi très rapidement  à isoler la Russie par l’interdiction de ses canaux de communication habituels et à l’intérêt suscités par le narratif ukrainien dans les pays occidentaux, la Russie a choisi de s’adresser en priorité à son opinion publique d’autant plus que les opinions publiques des pays du sud global lui étaient déjà majoritairement acquises[xxxiii] en réaction à la politique soi-disant « des doubles standards et à l'unilatéralisme » occidental perçu par ces derniers comme une injustice. 

Les observations effectuées au début de l’invasion de l’Ukraine montrent que la Russie semble avoir mis en œuvre un système de communication décentralisée, sans validation centralisé des informations et des contenus mais basé sur un narratif décrivant le conflit comme une opération militaire découlant d’un affrontement global et existentiel face à l’OTAN. 

En effet, à la différence de son adversaire qui semble avoir une meilleure maitrise des flux et des contenus qu’il produit, les contenus diffusés par la partie russe manquent de cohérence et semblent même parfois complètement opposés à la ligne narrative officielle (exemples de la politique de communication de Wagner[xxxiv] qui diffuse ses propres contenus notamment les pertes et celle du chef de la 58ème armée le général Popov[xxxv] qui critique ouvertement la stratégie de l’état-major russe en plein conflit). 

Les contenus semblent donc sélectionnés ou élaborés par les différentes parties prenantes au conflit du côté russe et diffusés en fonction de leurs intérêts conjoncturels. 

Elle a néanmoins réussi à maintenir le soutien de l’opinion publique russe et des pays du Sud global en sa faveur [xxxvi]. Elle continue de cibler le public ukrainien en vue de saper sa cohésion en essayant de discréditer les dirigeants ukrainien et ses soutiens occidentaux.

Échiquiers et vecteurs de propagation 

Au début de la confrontation, les médias classiques furent mis à contribution notamment en Russie afin de diffuser les contenus souhaités. Ces médias furent repris en Ukraine, particulièrement dans l’Est, mais aussi en Occident où des antennes furent sinon créées, au moins développées, assurant une diffusion en plusieurs langues[xxxvii]. Les vecteurs de propagation sont principalement devenus les réseaux sociaux à la suite des sanctions sur les médias classiques russes en Europe par l’intermédiaire de groupes d’influences ou d’agents d’influences et sporadiquement les médias main Stream lorsqu’ils donnent la parole à des responsables russes (lors d’interviews). 

Toutefois, on constate une réorientation de la stratégie de communication Russe depuis l’échec de la contre-offensive ukrainienne ; le système de communication est dorénavant centralisé sur le président Poutine et le ministère de la défense[xxxviii]. Néanmoins, les contenus diffusés continuent à manquer de cohérence dans leur ensemble. 

Pour renforcer le soutien des publics cibles, la partie russe utilise aussi des techniques différentes en fonction de l’échiquier.

Cyber attaque, en exploitant les vulnérabilités des systèmes informatiques des réseaux afin d’empêcher ou de limiter la diffusion de contenus. La Russie serait ainsi responsable de plusieurs centaines d’attaques depuis le début de la guerre[xxxix]

Fakes news, en créant des contenus visant à discréditer les dirigeants et l’armée Ukraine comme la mise en scène de la supposé toxicomanie du président Ukrainien[xl] et de l’alcoolisme de l’ex-chef d’état-major ukrainien.

Rumeurs, en diffusant des contenus tendant à montrer que l’armée Ukrainienne torture systématiquement les populations ukrainiennes qui ont accueillis les Russes dans les zones libérées et reconquises ainsi que les prisonniers de guerre russes alors qu’elle traite mieux les prisonniers ukrainiens.[xli]

Désinformation, en propageant des informations biaisées visant à minimiser ses échecs sur les plans tactiques et stratégiques, comme lors de la marche de Wagner sur Moscou qui a été présenté comme une manipulation occidentale alors qu’il semble avéré qu’il s’agissait d’un affrontement interne entre la hiérarchie militaire et le groupe paramilitaire que le leadership Russe n’a pas su résoudre à temps.[xlii]

Propagande, En arrêtant de communiquer sur ses pertes, en publiant uniquement les pertes supposées de l’adversaire[xliii] et en créant des contenus pour soutenir et propager l’idée suivant laquelle le régime ukrainien est un régime nazi[xliv].

Sur le plan sociétal et économique

Manœuvres juridiques, Pour renforcer son économie en promulguant des lois et des mesures incitatives favorisant les entreprises nationales pour mieux résister aux effets des sanctions.[xlv] Des mesures incitatives pour attirer une immigration de qualité sont aussi mises en œuvre pour régler la crise de la main d’œuvre à laquelle fait face l’économie russe[xlvi]. Des politiques sociales avantageuse sont aussi annoncées au quotidien pour renforcer le soutien populaire.[xlvii]

Rumeurs et propagande, Diffusion des témoignages des Africains bloqués aux frontières entre l’Ukraine et l’UE qui ont tardés à accorder un sauf conduit aux ressortissants Africains fuyant la guerre contrairement aux autres populations vivant en Ukraine pour discréditer l’Ukraine et ses soutiens.[xlviii]

Diffusions de contenus sur le manque d’efficacité des sanctions pour discréditer la politique des sanctions.[xlix

Diffusion des contenus sur la mobilisation forcée des soldats en Ukraine pour discréditer l’armée ukrainienne.[l]

 

Même si les stratégies et les techniques mises en place par les protagonistes sont très similaires, il semble indéniable que les Ukrainiens se sont inspirés des échecs rencontrés lors des confrontations informationnelles précédentes pour mettre en place une stratégie mieux structurée autour du public cible pour l’isoler, obtenir son soutien et le maintenir ; Ils avaient en effet été dépassé par les contenus produits et diffusés en quantités par les fermes à troll russes lors de leur première confrontation informationnelle en 2014 suite à l’invasion de la Crimée.[li]

L’implication et l’adhésion des médias main Stream au narratif ainsi que l’adoption du code de bonnes pratiques contre la désinformation de l’Union Européenne a permis une large diffusion des contenus ukrainiens sur les plateformes numériques tout en empêchant que les contenus pro-russes n’émergent concourant ainsi au succès de cette stratégie. Le soutien occidental à l’Ukraine semble en effet se conforter.

Toutefois, cette politique de communication unifié et centralisé par l’absence de contradictions a créé le mythe d’une armée russe affaiblie, mal équipée, démoralisée, mal commandée et condamnée à perdre face à une armée ukrainienne conquérante et bénéficiant du soutien total de l’alliance militaire la plus puissante et la plus riche du monde. Ce succès informationnel de l’Ukraine a paradoxalement créé des conditions qui ont conduit à la catastrophique contre-offensive du printemps 2023. 

Jean Luc Beteba Moum (MSIE44 de l’EGE)

 

Notes

[i] https://factuel.afp.com/doc.afp.com.324B4H4

[ii] https://www.monde-diplomatique.fr/index/sujet/conflittchetchene

[iii] https://journals.openedition.org/cemoti/1532

[iv] https://www.marianne.net/agora/humeurs/poutine-de-munich-2007-valdai-2016

[v] https://www.les-crises.fr/2007-vladimir-poutine-nous-sommes-temoins-dun-mepris-de-plus-en-plus-grand-des-principes-fondamentaux-du-droit-international/

[vi] https://aoc.media/analyse/2022/07/18/le-tournant-russe-vers-lasie-comment-le-kremlin-sest-prepare-a-la-rupture-avec-loccident/

[vii] https://legrandcontinent.eu/fr/2022/09/01/maidan-le-basculement/

[viii] https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/russie-crimee-ukraine-poutine-guerre

[ix] https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-russie-le-but-principal-de-la-guerre-en-ukraine-est-le-controle-total-de-la-mer-noire

[x] https://asialyst.com/fr/2024/05/04/aide-chine-russie-inquietude-occident/

[xi] https://fr.euronews.com/2023/06/08/qui-achete-le-petrole-russe-et-pourquoi-maintenant

[xii] https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/guerre-en-ukraine-les-voisins-de-la-russie-soupconnes-de-laider-a-contourner-les-sanctions-2077885

[xiii] https://www.nato.int/nato_static_fl2014/assets/pdf/2022/2/pdf/220214-factsheet_NATO-Russia_Relations_f.pdf

[xiv] https://european-union.europa.eu/priorities-and-actions/eu-support-ukraine_fr

[xv] https://larevuedesmedias.ina.fr/guerre-information-russie-ukraine-zelensky-propagande-narratifs-opinion-osint-twitter-telegram-tiktok-youtube-facebook

[xvi] https://classe-internationale.com/2016/02/06/geopolitique-des-guerres-asymetriques/

[xvii]https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/dems/La%20stratégie%20de%20communication%20de%20l%27Ukraine.pdf

[xviii] https://larevuedesmedias.ina.fr/guerre-information-russie-ukraine-zelensky-propagande-narratifs-opinion-osint-twitter-telegram-tiktok-youtube-facebook

[xix] https://digital-strategy.ec.europa.eu/fr/library/2018-code-practice-disinformation

[xx] https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/cyberattaque-les-sites-des-ministères-russes-en-panne-après-une-opération-de-hackers-ukrainiens/ar-BB1nKLyQ

[xxi] https://www.levif.be/international/sept-fake-news-qui-circulent-sur-la-guerre-en-ukraine/

[xxii] https://www.amnesty.org/fr/location/europe-and-central-asia/eastern-europe-and-central-asia/ukraine/report-ukraine/

[xxiii] https://fr.euronews.com/2024/02/25/volodymyr-zelensky-devoile-les-pertes-humaines-ukrainiennes-31-000-soldats-auraient-ete-tu

[xxiv] https://www.midilibre.fr/2022/11/16/explosion-en-pologne-morts-origine-de-la-frappe-ce-que-lon-sait-du-missile-tombe-a-la-frontiere-avec-lukraine-10806160.php

[xxv] https://www.capital.fr/economie-politique/guerre-en-ukraine-les-soldats-russes-qui-veulent-se-rendre-peuvent-appeler-une-hotline-1448315

[xxvi] https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/après-l-invasion-de-l-ukraine-nous-envahirons-le-reste-de-l-europe/ar-AA1gIlEU

[xxvii] https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/rer44_minic_armee_russe_retex_sept2023.pdf

[xxviii] https://cf2r.org/rta/mefiez-vous-de-la-preuve-par-limage/

[xxix] https://www.mediapart.fr/journal/international/051222/ukraine-la-guerre-un-puissant-accelerateur-pour-les-droits-lgbt

[xxx] https://www.geo.fr/geopolitique/ukraine-le-parlement-interdit-eglise-orthodoxe-liee-a-moscou-217171

[xxxi] https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/30/guerre-en-ukraine-kiev-est-il-dependant-du-gaz-russe_6124286_3210.html

[xxxii] https://larevuedesmedias.ina.fr/guerre-information-russie-ukraine-zelensky-propagande-narratifs-opinion-osint-twitter-telegram-tiktok-youtube-facebook

[xxxiii] https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/07/apres-s-etre-concentre-sur-le-soutien-occidental-kiev-doit-desormais-plaider-sa-cause-aupres-du-sud-global_6176502_3232.html

[xxxiv] https://www.bbc.com/afrique/articles/crgg88489yro

[xxxv] https://www.lefigaro.fr/international/russie-le-general-popov-annonce-avoir-ete-demis-de-ses-fonctions-20230713

[xxxvi] https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/dossiersduceri/le-soutien-de-la-societe-russe-la-guerre-en-ukraine-sur-les-traces-de-l-homo-sovieticus

[xxxvii] https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2016-8-page-85.htm

[xxxviii] https://www.leparisien.fr/international/communication-eclatement-du-commandement-comment-poutine-veut-reprendre-la-main-sur-wagner-08-10-2023-MTK2OMR7SFCKPA6KQXWZAKBY2A.php

[xxxix] https://www.bing.com/search?q=copilot&qs=ds&form=QBLH&showconv=1

[xl] https://www.courrierinternational.com/article/desinformation-des-videos-faisant-passer-zelensky-pour-un-toxicomane-circulent-sur-la-toile

[xli] https://www.amnesty.org/fr/location/europe-and-central-asia/eastern-europe-and-central-asia/ukraine/report-ukraine/

[xlii] https://www.noovo.info/nouvelle/chef-paramilitaire-fin-revolte-planer-doute-poutine.html

[xliii] https://information.tv5monde.com/direct/direct-poutine-refuse-de-chiffrer-les-pertes-russes-en-ukraine-2724711

[xliv] https://rmc.bfmtv.com/actualites/international/pourquoi-vladimir-poutine-accuse-t-il-toujours-l-ukraine-d-etre-un-pays-nazi_AV-202205100345.html

[xlv] https://www.jeantet.fr/2023/09/russie-mesures-de-protection-et-de-soutien-aux-entreprises-developpements-recents/

[xlvi] https://www.cairn.info/revue-defense-nationale-2024-HS14-page-65.htm#no19

[xlvii] https://www.bfmtv.com/economie/international/poutine-rassure-sur-l-inflation-et-annonce-une-hausse-des-prestations-sociales_AD-202205250539.html

[xlviii] https://www.jeuneafrique.com/1321744/politique/guerre-en-ukraine-les-africains-face-au-tri-ethnique-par-francois-soudan/

[xlix] https://fr.euronews.com/my-europe/2024/03/15/quelque-chose-ne-tourne-pas-rond-les-sanctions-de-lue-nempecheront-pas-poutine-de-rester-a

[l] https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/vrai-ou-fake-les-citoyens-ukrainiens-forces-a-se-mobiliser-par-l-armee_5634500.html

[li] https://observers.france24.com/fr/europe/20230223-intox-guerre-ukraine-désinformation-pro-russe-pro-ukrainienne-chiffres-data-narratifs